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Pommerat et les contes semblaient presque une histoire ancienne tant ses dernières superproductions ont fini par éclipser le magicien de la scène qu’il sait être quand il s’attaque à une matière poétique. Le travail des lumières et des corps, léché et simple, rend à merveille l’épaisseur des sentiments (la peur surtout, mais aussi l’amour filial) qu’il met en exergue. Même si la structure de son « Chaperon rouge » est moins revisitée que son « Cendrillon » par exemple, il reste un modèle de « tout public » esthétiquement et intellectuellement exigeant. Nos enfants le valent bien.